longtemps complet, a fait la f�te avec Garbage, lundi soir. Ozark Henry, le groupe de Piet Goddaer, �tait tout ce qu'il fallait au jeune public de Garbage, pour le mettre en jam- bes. M�lodies subtiles et re- cherches sonores ont servi la pr�sence sc�nique d'un Piet bien � son affaire. Les trois Madisoniens et leurs chanteuse �cossaise ont eu beau jeu ensui- te de terrasser le public qui n'en demandait pas mieux avec leur puissance d�cupl�e par la batter- rie turbo boost�s de Butch Vic . Avant le concert, on eut quel- ques craintes, Shirley se remet- tant (� coups de grogs bien tass�es?) d'une r�cente intoxica- tion alimentaire, mais la chan- teuse rousse ne mit pas long- temps � nous rassurer. Ran- g�es les jupettes, un pantalon suffit � la mettre � l'aise pour arpenter cette sc�ne sans tenir en place. Les guitares de Steve et Doug tricotent comme � l'ha- bitude et il faudra bien compter une heure avant que la tension ne fl�chisse... � cause du public finalement. Celui-ci fut � ce point d�cha�n� que la petite Shirley en fut d�concentr�e au point de se montrer fort bavarde et de com- parer le public bruxellois aux bruyants Ecossais. Apr�s les missiles "Stupid girl", "Push it" et le retour de "Queer" remode- l�, le petit flottement s'est �teint dans des versions plus acousti- ques ("Medication") et un final qui n'eut pas la puissance des premiers instants. Reste qu'on a v�cu un bon concert fort joyeux par un groupe qui a fait de la simplicit� tout un art. Les revoici en tout cas gonfl�s � bloc avant de retrouver la terre am�ricaine pour 25 dates en premi�re partie d'Alanis Moris- sette. Confidence? Butch, apr�s quelques remixes (pour Korn et Fun Lovin' Criminals), nous a bien confirm� qu'ils se- ront � des festivals d'�t� pour terminer cette tourn�e en sep- tembre. Un "live" bourr� de fa- ces B n'est pas � exclure. (T.C.) parle : Shirley Manson dans ses oeuvres |
Un concert en forme d'apoth�ose pour shirley et ses rockers fr�n�tiques Forest - Lors de leur premi�re apparition en Belgique, au VK en no- vembre 1995, on parlait de Garbage comme �tant le groupe de Butch Vig, celui qui avait produit Never- mind de nirvana. Trois ans plus tard, Butch Vig est encore l� derri�re sa batterie. Et bien l�. Pourtant, apr�s la flam- boyante prestation de Garbage lundi soir � Forest National, il con- vient de parler d�sormais du groupe de Shirley Manson. Ceux qui suivent le groupe depuis ses d�buts jugeront en effet incroyable la trans- formation de la chanteuse �cossaise du groupe am�ricain. Jadis timide et effac�e, elle irradie aujourd'hui la sc�ne et attire tous les regards. V�ritable pile �lectrique, elle d�- clenche l'op�ration charme d�s l'intro de Temptation waits. Elle court, elle saute, elle danse, elle lance des oeillades, elle grimace, elle l�che des vannes, souvent incom- pr�hensible because un accent �cossais aussi �pais qu'un brouillard au-dessus de Glasgow. Mais ce qu'on retiendra surtout, c'est qu'elle chante mervailleusement. L'apr�s-midi, son entourage di- sait qu'elle avait mal � la gorge. En fait, ce n'est que lors de l'unique et long rappel que sa voix a laiss� appa- ra�tre quelques signes de faiblesse. |
Notamment sur le version acousti- que de Medication o� elle a du mal � monter dans les aigus. Derri�re ce corps souple et on- dul�, se dressent les musiciens. Avec Shirley en ma�tresse de c�r�- monie, ils n'ont pas besoin d'assurer le show et se concentrent d�s lors sur l'essentiel : la musique. Appliqu� comme un �tudiant de fac � la veille de son examen, Butch Vig cogne sur ses f�ts avec une pr�cision suisse. Daniel Schuman, membre ext�rieur de Garbage mais d�j� pr�sent sur les deux tourn�es mondiales pr�c�- dentes, assure de mani�re tr�s pro- fessionnelle � la basse. Enfin, les gui- taristes Duke Erikson et la chauve Steve Marker jouent aux kamikazes du son, triturant leur gratte, les bour- rant d'effets (p�dales, samples) et, fi- nalement, s'amusent comme des pe- tits fous. Pas de nouvelles chansons Contrairement aux rumeurs, Gar- bage n'a pas pr�sent� un nouveau r�pertoire truff� de nouveaux mor- ceaux. Comme � Torhout/Werchter en juillet dernier, c'est leur second al- bum Version 2.0 qui a constitu� l'os- sature de leur concert. L'ordre des chansons a toutefois �t� modifi� de m�me que la mani�re de les inter- pr�ter. Si Temptation waits, Not my idea et I think I'm paranoid, qui ouvrent le concert, sont livr�es dans des ver- sions fid�les, et donc explosives, les morceaux plus anciens b�n�ficient, par contre, d'un l�ger lifting. Avec un gros son de basse et une rythmi- |
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que implacable, Stupid girl est capa- ble de r�veiller les morts. Alors que Queer, premier single du groupe � �tre sorti en Belgique, devient pres- que incantatoire avec ses nombreux riffs d�chirants. Autre moment fort : |
la version de special, v�ritable perle pop sur laquelle Shirley singe Chris- sie Hynde. Garbage a aussi offert un inter- m�de acoustique, plac� de mani�re tr�s judicieuse en rappel, afin de ne |
pas casser l'intensit� du concert. On avait plus vu aussi chaude ambiance � forest depuis le concert de Depeche Mode en octobre der- nier. Luc Lorf�vre |
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